Nous avons décidé de partager un extrait du document rédigé par des avocats du barreau du Québec sur le style d’expression nommé le langage clair. Il s’agit de l’application de quelques règles simples comme le choix de mots compréhensibles par tous, de formulations simplifiées, etc., facilitant la compréhension du message juridique pour une personne non spécialiste.

S’exprimer en langage clair, à l’oral ou à l’écrit, ne signifie pas que l’on change le fond du message ou que l’on change le droit. L’objectif visé est simplement de rendre nos écrits ou nos propos plus accessibles pour que le destinataire puisse agir en conséquence.

Tenir compte des besoins du lecteur

  1. Définir avec rigueur l’ordre de l’information à transmettre en fonction du message et des besoins.
  2. Organiser son texte en suivant un ordre logique, en utilisant des titres significatifs et en insérant une table des matières dans les documents d’envergure.

Porter une attention particulière au choix des mots

  1. Employer des mots simples, de tous les jours.
  2. Éviter de désigner une même chose par des mots différents.
  3. Définir les termes complexes.
  4. Éviter les acronymes.
  5. Éviter les chaînes de synonymes.
  6. Éliminer autant que possible les anglicismes, les archaïsmes ou les termes et les tournures difficiles à comprendre.
  7. Restreindre l’usage des latinismes. Ils peuvent toutefois être utiles, car leur définition est fixe, donc la même pour tous. Une meilleure pratique serait de définir les latinismes utilisés en les plaçant dans un glossaire à l’attention du client.
  8. Définir, dès le départ, les termes qui ont plusieurs sens, selon le contexte (p. ex., « prescription », en droit et « prescription », anglicisme utilisé couramment pour désigner une ordonnance en pharmacie), et les termes juridiques.
Pour en savoir plus et télécharger le guide du langage clair pour avocat : http://www.barreau.qc.ca/fr/avocats/praticien/langage-clair/